Vous commencez à nous connaître, à Artpiculture, nous avons envie, ensemble, de valoriser le chemin où l’on agit, l’on s’engage, et l’on sent la joie de contribuer et de faire preuve de créativité.
Et, parce que dire c’est bien, mais donner matière à nos idées, c’est bien mieux, nous avons œuvré avec nos partenaires depuis des mois pour vous concocter, durant 4 jours en septembre, un véritable festival de réponses à vos élans d’engagement au jour le jour !
Pourquoi en septembre ? Car un nouveau cycle débute, celui de la rentrée, et de l’automne, et qu’il est toujours propice de s’appuyer sur les cycles extérieurs pour tirer ses bilans et s’offrir de nouvelles habitudes pour ses cycles intérieurs.
Et pourquoi nous, citoyen-nes lambda, sommes-nous invité-e-s à faire évoluer nos comportements individuels, alors que notre impact peut sembler microscopique face aux sources d’émission de CO2 ?
En effet, face à cette décision de se retrouver plutôt en mouvement que passif s’érige parfois le doute de l’impact : « A quoi sers-je ? Moi et mon tout petit impact, face aux géants des émissions carbone ? »
La question, ainsi que son débat sont légitimes et nécessaires.
Après quelques années de bégaiement sur le sujet, on peut désormais clairement affirmer que les deux sont, d’une part, intimement liés, d’autre part, incontournables, à leur façon.
Les changements menés à l’échelle d’une personne sont insuffisants, mais contribuent grandement et surtout influencent puissamment l’action collective.
Cela est appelé le « tipping point » ou la « bascule sociale ».
C’est le moment où la somme d’individus adoptant de nouvelles pratiques vient impacter de façon systémique son environnement. Un des exemples constatés sur le terrain : le vélo. Plus il y a de vélos, plus ils sont visibles, jouent leur part dans le trafic, motivent des aménagements adaptés, ce qui rend la pratique plus sécuritaire, et motive une augmentation du nombre de vélos, ect… Nous pouvons décliner cette dynamique à l’envie : alimentation locale, accueil de la biodiversité au jardin, achats de seconde main…
Selon les avis, il existe des divergences sur le seuil de cette bascule. Pour certain-es 3,5 % d’une population, pour d’autres 10 %.
Et dans le fond, quelle importance ? Si je gagne en qualité de vie, en joie personnelle et que je suis aligné-e avec ma responsabilité intérieure, je peux vous affirmer que je fais partie des éléments de cette bascule !
Ne pas subir mais danser avec pragmatisme et autant de légèreté que possible avec ce qui se présente !
C‘est avec cette intention au cœur que nous avons travaillé à cette fameuse 3ème édition enrichie du « Festival (presque) Zero Déchet 65 » !
Réparer, troquer, composter, revisiter, s’inspirer, s’émerveiller, valoriser, déguster, trinquer, économiser, fabriquer, cuisiner, s’étonner, donner, recevoir, rencontrer, explorer.. Faire communauté. Communauté autour d’une idée, et la cultiver, la regarder pousser et s’épanouir.
Cette année, en plus d’une ribambelle d’ateliers sur des thèmes variés, c’est tout un village associatif qui apparaîtra sur la place de la mairie de Tarbes, ce afin de concentrer les propositions et de venir à la rencontre des citoyen-nes.
Mr le maire nous le dit d’ailleurs : blablabla
Différents formats de transmission vous attendent, des ateliers sur inscription aux démonstrations à picorer, d’une soirée ciné-débat pour s’émanciper avec la low tech à la soirée de clôture avec une œuvre théâtrale de grande qualité servie sur un plateau où vous n’aurez pas à débourser d’argent…
Il est désormais l’heure de vous proposer de faire votre part, sortez votre agenda, cliquez sur le programme, et diffusez à nos côtés l’information de ce festival !
Bienveu-es !